Newsletter N°9

Qualiarbre : le réseau des arboristes élagueurs certifiés

Après un point sur l’actualité du réseau, ce mois ci, notre newsletter fait un point sur les appels d’offre.

En deuxième partie retrouvez un focus sur le colloque sur le dépérissement de l’arbre urbain.

Et pour finir, notre rubrique sur la biodiversité s’intéresse cette fois à la Sittelle.

 

La vie du réseau

Assemblée Générale

Notre prochaine Assemblée Générale aura lieu les 6 et 7 novembre 2025 à Vannes.

Ces deux journées sont ouvertes aux entreprises d’élagage qui souhaiteraient découvrir le réseau.

N’hésitez pas à envoyer un mail pour vous inscrire.

contact@qualiarbre.com

 

La minute sociale

L’arrêté du 23 juin 2025 acte une évolution majeure pour la filière arboricole, avec la création de l’option « arboriste grimpeur » du CS agricole, en remplacement progressif de l’ancienne option « arboriste-élagueur ».

Voici un rapide résumé de ce qui change :

1. Nouveau nom et recentrage du métier

  • Avant : l’intitulé était « arboriste élagueur ».
  • Maintenant : on parle d’arboriste grimpeur, ce qui recentre le métier sur les compétences spécifiques liées au travail en hauteur sur corde, souvent en milieu urbain ou sensible.
  • Ce changement reflète une professionnalisation accrue et une meilleure reconnaissance du métier, notamment dans les normes de sécurité et les pratiques écoresponsables.

2. Révision complète du référentiel

  • Le référentiel de formation et d’évaluation a été entièrement revu :
    • 3 unités capitalisables spécifiques : diagnostic, entretien, et abattage en hauteur.
    • Intégration plus poussée des normes de sécurité, de l’environnement, et du diagnostic arboricole.
  • Il est désormais plus opérationnel, structuré pour coller aux attentes actuelles du terrain (collectivités, entreprises spécialisées).

3. Nouvelles conditions d’accès

  • Plus de clarté et de cohérence :
    • Accès réservé à ceux ayant un diplôme en forêt ou paysage (niveau IV minimum), ou 1 an d’expérience pro dans le domaine.
    • Cela garantit un niveau de base solide avant d’entrer en spécialisation.

4. CACES® intégré et règlementation

  • Nouveau : la formation donne accès à une attestation équivalente au CACES® pour les nacelles ou travaux aériens (conformément à l’arrêté du 16 juillet 2024).
  • Cela facilite l’insertion professionnelle, car ce certificat est souvent demandé par les employeurs.

5. Nouvelle organisation pédagogique

  • Volume horaire revu :
    • Formation continue : au moins 560 h en centre + 12 semaines en entreprise.
    • Apprentissage : 400 h de formation sur 1 an.
  • Meilleure équilibre entre théorie, pratique et mise en situation réelle.

6. Suppression progressive de l’ancien diplôme

  • L’option « arboriste élagueur » ne sera plus accessible ni délivrée après la dernière session.
  • Habilitations retirées aux centres de formation une fois cette transition achevée.

En résumé

Le nouvel arrêté modernise et professionnalise la formation :

  • En mettant à jour le contenu pédagogique,
  • En clarifiant les conditions d’accès,
  • En intégrant des normes de sécurité renforcées (notamment via le CACES®),
  • Et en remplaçant un diplôme devenu partiellement obsolète.

Cela renforce la valeur du certificat sur le marché du travail et répond aux attentes actuelles des employeurs et des collectivités en matière de gestion arborée.

Zoom sur…

Le premier colloque Qualiarbre : un succès

Nous avons organisé notre premier colloque pour l’arbre d’ornement. Le thème : dépérissement de l’arbre en ville au cœur des préoccupations a suscité beaucoup d’intérêt.

Au total 130 personnes se sont réunies à Niort pour assister aux conférences, tables rondes et échanges avec nos spécialistes

Quel est le retour des participants ?

Nous avons récolté l’avis des participants après le colloque. Voici la moyenne des 40 réponses que nous avons reçu.

  • Note globale du colloque 8,8/10
  • Note sur l’organisation 9,3/10
  • Note sur la qualité des intervenants 8,7/10
  • Note sur la qualité des déjeuners 8,7/10

Quelques commentaires

“Dans l’ensemble un événement très réussi, avec des échanges pertinents. Bravo pour cette belle organisation !” – “Merci beaucoup pour l’organisation de ce colloque qui fut une réussite tant par la qualité des interventions que par l’accueil de l’équipe d’organisation” – “Au vu de la qualité des intervenants et des nombreux professionnels durant le colloque, il aurait été appréciable d’approfondir sur de vrais questions techniques liés au dépérissement. Merci encore pour l’organisation de ce colloque et la Ville de Niort de nous avoir accueilli. “

Nous remercions une nouvelle fois nos intervenants pour la qualité de leur prestations et la Ville de Niort pour leur accueil chaleureux.

Nous réfléchissons à une nouvelle édition pour 2027, nous ne manquerons pas de vous tenir informés.

Piqûre de rappel

Le contrôle du matériel et des EPI est très règlementé.

Avec notre partenaire Agrica, nous avons créé en mars 2023, pour nos adhérents des fiches d’autocontrôles qui leur permettent de préparer le contrôle annuel par un vérificateur certifié ou de faire des vérifications entre chaque contrôle annuel.

Nous préconisons un contrôle du matériel tous les 6 mois.

Elagage et biodiversité

Les petits habitants de nos jardins sont au cœur de notre attention lors des travaux d’élagage ou d’abattage. Découvrons en plus sur la Sittelle.

Comment le reconnaitre ?

La sittelle torchepot a une forme bien à elle : avec une tête assez longue et large et un cou presque absent, son corps semble compact. Même si elle est d’une longueur similaire à la mésange, on la repère vite par son bec très long, avec une pointe acérée.

Du bec au bout de la queue, la partie supérieure de son plumage est de couleur bleu-gris assez clair. Le plumage en dessous de sa tête, sur le bas des joues et à sa gorge, est quant à lui plutôt blanchâtre. Le reste de la partie inférieure du corps (de sa poitrine à sa queue) est de couleur chamois. Les ailes centrales sont également bleu-gris tandis que les parties externes sont d’un brun-gris. Lorsque l’oiseau ne vole pas, une petite bordure grise au niveau externe de ses ailes est visible. En dessous de sa queue, le plumage est bicolore blanc-chamois. Sur sa tête, figure un long trait sourcilier noir qui s’étend au côté de son cou à son bec en passant par son œil. Les pattes sont généralement brunes/jaunâtres. La femelle est quasiment identique au mâle, elle présente seulement des flancs légèrement plus pâles que le mâle. Le juvénile quant à lui est beaucoup plus terne que l’adulte, son plumage supérieur est teinté de brun avec un trait sourcilier plus terne également.

Habitat

La sittelle torchepot réside principalement dans les forêts de feuillus et les forêts mixtes, elle est notamment très attirée par les arbres matures et bien développés ou même des vieux arbres en décomposition qui contiennent des cavités. Elle préfère également les arbres avec de larges troncs possédant de nombreuses branches bien espacées.

Peu peureuse de l’homme, on la retrouve aussi dans les grands jardins et parcs. Il est possible cependant que l’activité humaine ait perturbé quelque peu son habitat : elle s’est, en effet, retirée de certaines zones en construction.

Biologie, reproduction

Que ce soit en période de reproduction ou non, la sittelle torchepot vit en couple. Sa période de reproduction s’étend de mars à juin. Les premiers œufs peuvent parfois éclore fin mars, mais la plupart éclosent entre début avril et fin mai. Les femelles couvent 6 à 8 œufs durant 13 à 18 jours. Puis les jeunes prendront leur envol entre 10 à 17 jours après leur éclosion.

Durant la période de reproduction, ce sont les femelles qui s’attellent à la construction du nid durant 2 à 3 semaines. La sittelle torchepot étant une espèce cavicole, le nid prendra place, le plus souvent, au sein d’une cavité d’un arbre. Elle peut aussi utiliser des nichoirs sur-mesure où elle n’hésitera pas à aplanir les irrégularités des côtés carrés par des copeaux de bois.

L’entrée de la cavité de l’arbre, correspondant à l’entrée du nid, va être plâtrée avec de la boue. Pour cela, la sittelle torchepot utilise de la boue humide, ou bien de l’argile qu’elle martèle autour de l’entrée de la cavité en commençant par le sommet et les bords de l’entrée. Une telle activité de maçonnerie sert surtout à se protéger des prédateurs et des compétiteurs. En effet, les cavités sont recherchées par de nombreuses autres espèces qui y établissent aussi leur nid, c’est le cas de l’étourneau. Le trou d’envol étant ajusté à sa taille grâce au plâtrage, la sittelle s’assure qu’aucun autre oiseau ne pourra y rentrer.

Alimentation

La sittelle torchepot est insectivore et granivore. Elle recherche sa nourriture principalement au niveau des arbres que ce soit sur les troncs ou sur les branches. Il peut cependant lui arriver, surtout l’été de se nourrir également sur le sol. Au printemps et en été, elle consomme des criquets, des scarabées, des mouches, des papillons ou encore des fourmis et des araignées… En automne et en hiver, elle devient consommatrice de graines de différents végétaux tels que de pin, d’épicéa, d’érable, de charme ou encore de chêne.

Vous aimez cet article ?
N’hésitez pas à le partager!

Rejoignez la newsletter Qualiarbre dès maintenant!

Derniers articles publiés :

Types de publications :

Autres articles recommandés :